Des hommes arrachés à leurs familles, morts dans les geôles de torture israéliennes, rendus sans voix, sans nom, sans une ligne dans la presse. Personne n’en parlera. Trop occupés à pleurer deux ou trois prisonniers israéliens tués dans les bombardements de leur propre armée.
Les Palestiniens, eux, ne sont pas considérés comme des otages, mais comme des ombres. Et dans ce monde renversé, le silence devient complice et la mort, une routine administrative.
Commentaire de Shanna Messaoudi :
Leurs corps témoignent d’une souffrance extrême, d’une violence inouïe, de prélèvements d’organes et d’exécutions sommaires."
Mahmoud Basal, porte-parole de la Défense civile, participe à l'enterrement de 41 corps non identifiés de Palestiniens tués dans un cimetière commun :
"J'ai été témoin de l'une des scènes les plus déchirantes de ma vie. Des corps ont été enterrés sans que leur identité soit connue, sans que personne ne puisse leur dire adieu ni leur offrir une dernière prière de paix."