dimanche 17 novembre 2024

Palestine, vol des terres et génocide


Un time lapse de la façon dont Israël a volé les terres des Palestiniens.


Neutraliser l'opinion publique internationale


Pour pouvoir commettre leur crime de vol des terres et de génocide, les sionistes ont besoin de neutraliser l'opinion publique internationale, de la paralyser, avec des injections régulières de "mémoire holocaustique" et de récits mythologiques sur la "souffrance" supposée des juifs dans l'histoire de l'Europe et du monde musulman. 

La place nous manque pour retracer ici le déroulement de toutes les manœuvres et les offensives contre l'Église catholique qui, historiquement, a joué un rôle déterminant dans la protection des minorités juives en Europe. 

Les attaques basses, mais violentes, continues, répétées chaque jour par des nouveaux livres et de nouveaux articles, au mépris des faits les mieux établis, contre le trône pontifical, en témoignent abondamment. Il s'agit de créer un sentiment de culpabilité que les sionistes utilisent ensuite comme un levier pour obtenir les avantages et les complicités dont ils ont besoin pour se maintenir. Dans cette épreuve, on voit que l'Église catholique a perdu beaucoup de terrain, qu'elle est à moitié détruite, même si de vigoureux combats d'arrière-garde peuvent être observés ici ou là. 

Les protestants, eux, sont depuis longtemps les otages du sionisme qui les utilise à plein pour obtenir des faveurs politiques et financières (l'armement gratuit) du gouvernement américain. 

Sur un plan plus général, ce sont les classes intellectuelles qui sont l’objet de campagnes d'intimidation régulières. Depuis 50 ans, tous les ans ou presque, des officines répandent la nouvelle que l'antisémitisme est en train de monter. On ne l'a jamais vu descendre… Partout, des instituts, financés par de riches philanthropes américains, recensent la totalité de la presse et de l'expression publique. Si une feuille de chou paraissant à Worcester (Royaume uni), ou Mazamet (France) ou Novosibirsk (Russie), ou dans n'importe quel trou, publie un commentaire qui critique un ou des juifs pris comme coresponsable de ce qui se passe en Palestine, alors même que les communautés officielles se targuent officiellement de leur solidarité sans faille avec Israël, une campagne est lancée. On dénonce les propos, on dénonce les gens qui ont tenu ou permis ces propos, on les dénonce à leurs supérieurs pour leur faire perdre leur travail, leur fermer les portes des moyens d'expression, les isoler et les réduire au silence. Des hordes de fonctionnaires sionistes sont payés pour faire ce travail de basse police et de chantage. On connaît ces officines, on a leurs adresses, on sait qu'elles ont les bonnes connexions avec les pouvoirs en place, personne n'ose les attaquer. Il est de bon ton de critiquer les fascismes. Il est à la mode de dénigrer le communisme et ses dérives. On a (encore un peu) le droit de critiquer l'Amérique et son impérialisme en pleine expansion. Mais on n'aurait pas le droit de critiquer le sionisme parce que ce serait faire preuve d'antisémitisme. Cette méthode de chantage, devenue systématique, lancinante, aboutit à un effet prévisible : de plus en plus de gens se rendent compte que l'antisémitisme n'existe pas, qu'il est une chose du passé, qu'on doit combattre l'influence des juifs alliés à la politique de génocide qui se pratique en Palestine, et qu'il faut faire cesser cet énorme scandale : le massacre d'un peuple pour lui voler sa terre

La solidarité interjuive, intersioniste, ouvre la voie d'un nouvel "antisémitisme", entièrement politique, non-raciste, non-violent, non-agressif, qui refuse de faire de la planète l'otage des quelques poignées des fous racistes et sanguinaires qui règnent, pour encore peu de temps, sur la terre de Palestine. 

Serge Thion, "Le terrorisme sioniste", 13 février 2004.
Hommage à Serge Thion (1942-2017) par Ginette Skandrani :

Un grand homme qui est resté debout toute sa vie 

"De l’anticolonialisme à l’antisionisme, il était de tous les combats : de l’indépendance de l’Algérie à la Libération de la Palestine, aux luttes contre les guerres impérialistes en Irak, en Libye, en Syrie, il a toujours été avec nous. Il a toujours été un homme debout.

Il est parti et nous le regrettons déjà. mais ses idées vont rester Nous présentons nos condoléances à sa femme, des enfants, sa famille et à tous ses amis merci Serge pour ton courage et ton obstination à défendre la liberté et la justice."


Le terrorisme sioniste
de Serge Thion


Pour créer et consolider un État juif en 1948, les sionistes ont expulsé 750 000 Palestiniens de chez eux et ne leur ont jamais permis, ni à eux ni à leurs descendants, d'y retourner. De plus, les forces israéliennes ont détruit plus de 400 villages palestiniens et ont perpétré près de 40 massacres. Le présent recueil revient en détail sur nombre d'épisodes du terrorisme israélien : assassinat du comte Folke Bernadotte (médiateur des Nations unies), dynamitage de l'hôtel King David, massacre de Kibya, attentats contre les Juifs irakiens pour les forcer à émigrer en Israël, attentats contre des bâtiments britanniques et américains en Égypte, provocations multiples et politique de représailles, etc.

L'État d'Israël est également un État belliciste qui, dès sa création, a utilisé avec un froid cynisme sa puissance militaire pour dominer la région sous le prétexte d'un souci pour sa sécurité. Sa stratégie a été de diviser le Moyen-Orient en petits États en faisant se disloquer tous les États arabes existants. La guerre lancée contre l'Irak en mai 2003 et la campagne de bombardement menée contre le Liban en juillet 2006 ne sont que les dernières applications en date de cette politique.

Avec des textes de Nasser H. Aruri, Ronald Bleier, Noam Chomsky, Naeim Giladi, Khalil Nakhleh, Livia Rokach, Israël Shahak, Arno Weinstein, Oded Yinon.