Thomas Portes.
Le projet de la résolution préparé par les dix membres élus du Conseil de Sécurité de l’ONU sur lequel les États-Unis ont déposé leur veto exigeait « un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties », mais aussi « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ». Le texte a recueilli 14 voix pour et une contre. Les États-Unis continuent de bloquer la paix à Gaza.
« Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages », a justifié après le vote l’ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait, par cette résolution, envoyé au Hamas « le message dangereux qu’il n’y a pas besoin de revenir à la table des négociations ». Ce texte « n’est qu’une trahison », a de son côté estimé l’ambassadeur israélien à l’ONU Danny Danon juste avant le vote, comptant sur Washington pour bloquer une adoption qui signifierait pour lui un « abandon » des otages.
« Le destin de Gaza hantera le monde pour les générations à venir »