L'expression génocide culturel désigne la destruction intentionnelle du patrimoine culturel d'un peuple ou d'un groupe ethnique.
Le poète Mourid Barghouti disait : « avec chaque olivier déraciné par les bulldozers israéliens, c'est un arbre généalogique de la paysannerie palestinienne qui est abattu »." Philippe Grenier.
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C'est en Palestine qu'on trouve certains des plus vieux oliviers au monde
L’olivier en Palestine a une importance économique, culturelle, sociale et nationale essentielle. Il illustre l’attachement des Palestiniens à leur terre – les oliviers résistent aux conditions difficiles de la sécheresse et aux mauvaises conditions du sol et restent attachés à leur lieu.
De nombreuses familles palestiniennes ont hérité d’oliviers au fil des générations, ce qui reflète la longue histoire palestinienne. C’est pourquoi les familles se réunissent chaque année en octobre, récoltent les olives et pratiquent l'entraide (« al Ouna » signifie aide). Elles se sentent fières, car elles se souviennent de leurs ancêtres qui s’occupaient de ces arbres auparavant.
Les oliviers représentent la majeure partie des revenus de 80 000 familles palestiniennes. Près de la moitié de la Cisjordanie et de la bande de Gaza (48 %) sont plantés d’oliviers. 70 % de la production alimentaire en Palestine est assurée par les oliviers, qui contribuent à hauteur de 14 % à l’économie palestinienne. La plus grande partie de la récolte d’olives (90 %) est destinée à la production d’huile, tandis que le reste (10 %) est utilisé pour la fabrication de savons et de cornichons à base d’olives. [...]
Pour chaque Palestinien, l’olivier symbolise la permanence et la résistance. Il les relie à leurs ancêtres qui travaillaient quotidiennement sur leur terre, en prenant soin d’elle, comme une mère prend soin de ses enfants. Et dans la fatigue de la saison des récoltes, ils reprennent toute leur force grâce à la quantité abondante d’olives récoltées.
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