Diya, un jeune garçon de moins de quinze ans, a perdu ses deux bras dans un moment tragique alors qu'il était assis avec ses amis dans un café de Deir al-Balah, lorsque la ville a été secouée par une attaque de missiles. Avant la guerre, Diya était plein de vie et de passion, portant avec lui son appareil photo qu'il avait acheté avec enthousiasme pour capturer chaque beau moment de sa vie. Il aimait photographier la nature, les couchers de soleil, la lune et tout ce qui reflétait la beauté de la vie à travers ses yeux. L'appareil photo était sa fenêtre sur le monde et son compagnon constant. En plus de la photographie, la mer était son refuge, où il passait de longues heures à nager librement. Il s'occupait également de deux petits chiens, qui constituaient une part importante de sa vie quotidienne, et les nourrissait avec beaucoup d'affection.
Malgré la perte dévastatrice de ses bras, Diya déclare : « Depuis que je les ai perdues, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose de grand en moi, mais je ne sais pas encore ce que c'est. Je n'ai pas ressenti de tristesse, car Dieu m'a accordé patience et résilience. Cette guerre prendra fin et je reprendrai une vie normale une fois que j'aurai reçu des prothèses. Je reviendrai à la photographie et deviendrai l'un des meilleurs photographes de la nature et de la beauté. »
Diya est un symbole d’espoir, de persévérance et d’amour de la vie face à une réalité remplie de douleur et de chagrin, une réalité qui oblige les enfants à mener leurs propres batailles en temps de guerre.
Mahmoud Abou Hamda